Regards de route, #DD2022… Il repart !
C’est le Nord !
Un Grand Départ au pays du vélo, ça se mérite !
Il aura fallu attendre un an de plus que prévu pour flâner le long de la Baltique. La faute à pas de chance, où plutôt celle de ce satané Covid, qui aura perturbé bien des plans, et en particulier ce fameux départ, le plus septentrional du Tour. Beaucoup de bruit dans le Landerneau, pour in fine voir l’an dernier le Tour s’élancer… de Bretagne. Coup de chapeau (rond) rendu aux organisateurs et élus d’Armorique pour leur réactivité à mettre en place dans l’urgence le départ de 2021 ! Alors même que le virus s’accroche, varie, mute et continue, même en sourdine et en demi-teinte à nous empoisonner la vie, le monde d’avant semble quand même retrouver peu ou prou ses marques et le tant attendu Grand Départ se profiler enfin. Beau succès en perspective, pour un lancement des hostilités des plus atypiques. Jamais un Tour de France n’était parti d’aussi haut, comme disent les gens du Sud. Les suiveurs pourront en témoigner, après 1400 km de liaison routière pour rejoindre Copenhague.
Autre spécificité : le Danemark au programme pour la première fois. Il est vrai que les départs à l’étranger ont la cote : 25 depuis 1903, le premier du genre en 1954 (Amsterdam). Depuis Louison Bobet, le Tour les aura mis à l’honneur 6 fois au Pays-Bas, 5 fois en Belgique, 4 en Allemagne, à 2 reprises au Luxembourg, en Espagne (en comptant Bilbao en 2023) et en Angleterre. Citons enfin l’Irlande en 1998 et Monaco en 2009. La série est en cours et à en croire la Gazzetta dello Sport, Florence et l’Italie reprendront le flambeau en 2024, pour un troisième départ consécutif donné de l’étranger. Du jamais vu. Avant les tapas du pays basque et le David de Michelangelo Buonarroti, la caravane du Tour posera ses valises quelques jours non loin de la Petite Sirène, en hommage au conte éponyme d’Hans Christian Andersen. Décapitée à deux reprises par des vandales, aspergée de peinture, voire jetée à la mer, la statue en bronze (1,25 m pour 175 kg à la pesée !), posée sur son rocher reste le monument le plus visité de Copenhague, même si l’exemplaire exposé n’est qu’une copie de l’original. Les suiveurs pourront ainsi flâner le long du port et pourquoi pas en profiter pour reconnaître le tracé de cette première étape, un contre-la-montre court de 13,2 km intégralement disputé dans la ville. Le format sera condensé, mais des écarts pourront déjà s’afficher, sur un tracé classique urbain, avec de nombreux changements de direction à angle droit et de longues portions rectilignes et très rapides. Comme tout parcours en agglomération, la route sera méticuleusement vérifiée, à la recherche de la moindre trace d’hydrocarbures et de défauts dans les revêtements. La ville de Copenhague aura mis les petits plats dans les grands : la rigueur locale n’est plus à prouver !
Passages délicats : 18 Passage à niveau : 0 Rétrécissements : 10 Terre-pleins: 5 Giratoires : 1 Ralentisseurs : 1
Cols et côtes : 0
Avec une altitude comprise entre de 2 et 18 mètres, le relief sera inexistant et la moyenne dépassera sans doute les 55 km/h. A l’étranger comme dans l’Hexagone, les équipers des Départements de France (DF) reprendront du service cette année encore. Les panneaux de signalisation spécifique au Tour seront installés, le tracé soigneu- sement inspecté et même la balayeuse des Vosges aura fait le déplacement pour une dernière retouche si besoin entre la caravane publicitaire et la course… sans oublier une photo souvenir du Gros Léon devant la Petite Sirène !
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