#DD2022, étape 20, Lacapelle-Marival > Rocamadour

Sortir du Lot !

Autant certains choix de tracé peuvent laisser dubitatif plus d’un esthète ou d’un gourmet, autant le contre-la-montre du jour a de quoi ravir le regard et le palais. Certes, le Tour de France est une compétition, mais le Tour de la France qui lui sert de support mérite bien quelques digressions autour d’un verre, dégusté au pied d’un château du XIVème siècle, sur les routes de Saint-Jacques-de-Compostelle ! Et à 24 heures de l’arrivée parisienne, quelques spécia- lités locales trouveront bien une place dans le coffre des suiveurs, histoire de caler les bouteilles qui tintinnabulent depuis l’étape de Cahors.

Alors que les invités profiteront de la gastro- nomie locale autant que des exploits sportifs, les coureurs se concentreront sur ce dernier volet d’importance du Tour. En 2020, du côté de la Planche des Belles Filles, on pariait sur des homme complets capables de grimper à bloc sans perdre de temps dans les portions roulantes et l’an dernier, les rouleurs étaient à l’honneur entre les vignes du Bordelais. Cette année, le contre-la-montre sera d’abord long, avec 10 kilomètres de plus à parcourir par rapport à l’an dernier. Il faudra maintenir la cadence à fond sur plus de 40 km. Et plus c’est long, plus les écarts risqueront de se creuser et plus l’effort devra être finement géré, sous peine d’exploser en plein vol. D’autant plus que le parcours concocté par Thierry Gouvenou favorisera les casses moteurs. Ça risque bien de rata- touiller, voire de caler dans le final, bien plus exigeant que les trente premiers kilomètres. Sans difficulté particulière, le parcours sera vallonné, mais également roulant depuis le départ inédit de Lacapelle-Marival. Roulant certes, mais aussi technique, avec des routes souvent sinueuses. Il faudra soigner les trajectoires et bien négocier la courbe pour ne pas perdre au fil des bornes de précieuses secondes. Après une légère descente de 3 kilomètres après le dernier pointage intermédiaire, les coureurs atta- queront un final bien plus rugueux, avec deux côtes à gravir sans perdre de temps ni s’effondrer. Des favoris un peu cramés pour- raient perdre ici de précieuses secondes, et autant de places au général. Les deux bosses (non répertoriées) ne sont pas l’Everest, surtout la première, la côte de Magès, avec 1,6 km à 4,7 %. A peine en bas de descente qu’il faudra en terminer en haut de la côte de l’Hospitalet, bien plus abrupte, avec 1,5 km à 7,8 % pour arriver à la cité médiévale.

Les équipiers des Départements de France inspecteront le matin de l’étape le superbe tracé, balayé la veille pour l’occasion. Que le meilleur gagne. Et comme l’affirme la devise d’ici : l’espérance ferme comme le rocher.

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