#CaRoule, le diagnostic de M. Route du Tour #14

Première salve pyrénéenne

La montagne pyrénéenne sera de retour, encore modeste certes, mais bien présente, de l’Aude… à l’Aude, en passant par les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. Pas encore de Peyresourde, de Tourmalet et autres géants qui participent à la beauté des sites et à la grandeur des victoires, mais un tracé accidenté fort de 5 cols à escalader, dont deux montées classées en 2ème catégorie. Les spécialistes des cimes laisseront sans doute l’étape à leurs coéquipiers, mais il faudra quand même être un bon grimpeur pour rejoindre l’arrivée en tête. Les rouleurs, quant à eux, se feront oublier, c’est certain ! Le départ sera donné de Carcassonne, arrivée d’hier et départ d’aujourd’hui, qui incrémentera son compteur d’une parti- cipation supplémentaire (12). L’arrivée sera inédite, à Quillan, après une dernière descente de près de 20 kilomètres. Mais avant d’en finir dans le cœur battant des Pyrénées audoises, à en croire le slogan de la ville, il faudra gérer l’effort sur un tracé accidenté dont les Pyrénées ont le secret.
Après cinquante kilomètres en montée régulière, les coureurs passeront le col du Bac, classé en 3ème catégorie, au km 51 (3,1 km à 5,3 %), quitteront l’Aude pour l’Ariège, vers Lavelanet (km 77), où se disputera, comme souvent, le sprint inter- médiaire. Les enjeux se corseront à partir du km 90, avec l’enchaînement de trois diffi- cultés en moins de quarante kilomètres. Il faudra franchir le col de Montségur au km 89, classé en 2ème catégorie (4,2 km à 8,7 %) et point culminant de l’étape à 1059 mètres d’altitude. 20 kilomètres plus loin, ce sera au tour du Col de la Croix des Morts, au km 110, également répertorié en 2ème catégorie (6,8 km à 8,7 %).
Perchée sur le plateau, la course poursuivra son chemin vers la côte de Galinague, au km 126, courte mais raide (3ème catégorie, 2,2 km à 9 %). Les retardataires pourront recoller durant les 35 kilomètres de descente avant de s’orga- niser pour le final. Il faudra en effet franchir la délicate et dernière bosse programmée, classée en 2ème catégorie, au km 167, le col de Saint-Louis (4,7 km à 7,4 %). Les bonifica- tions y seront distribuées. Il suffira ensuite de glisser sur 20 bornes vers Quillan pour finir tranquillement, ou au contraire de forcer dans la descente pour jouer la gagne. Avec des giratoires par dizaines et des palanquées de points durs à sécuriser hier, les équipiers ne pouvaient rêver mieux que ce tracé du jour, avec simplement… six ronds-points et une quarantaine de points dangereux (contre 254 entre Nîmes et Carcassonne). Pas de répit en revanche pour Gros Léon, entre gravillons et risques de ressuage sur les petites routes empruntées


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