#DD2022, étape 17, Saint-Gaudens > Peyragudes
Deuxième service !
129,7 km pour une étape courte et dense, au profil se rapprochant de plus en plus d’un peigne ou d’une mâchoire aux dents acérées. L’image, qu’elle soit dentaire ou capillaire selon l’imagination de chacun, rend l’idée de ce que les coureurs doivent encaisser en une journée, alors même que le Tour entre dans sa phase terminale. Pas moins de 4 difficultés à escalader, et non des moindres, avec une montée finale à la station de Peyragudes, là où Romain Bardet s’était imposé en 2017. Espérons que l’étape puisse sourire à un Français pour une première victoire tricolore ! Au départ de Saint-Gaudens, ville-étape habituée du Tour avec 16 parti- cipations au compteur, la course évoluera sur un tracé en légère montée sur environ 50 km, avant d’attaquer les premiers reliefs. Le reste de l’étape ne sera que grimpettes et descentes, sans temps morts ni répits. Les Hautes-Pyrénées tiennent à leur réputation ! Première salve avec le col d’Aspin (1ère catégorie, au km 66), classique du Tour s’il en est un, roulant et globalement régulier sur 12 km à 6,5 %. Il s’en suivra une courte descente vers Payolles et son lac, pour souffler un peu, avant de gravir cette fois la Hourquette d’Ancisan, classée en
2ème catégorie (km 82), forte de 8,2 km à, 5, %. La pente n’est ni trop rude ni trop exigeante, avec des pourcentages acceptables et plus d’un kilomètre de replat pour se refaire la cerise. Il s’en suivra une longue descente de 800 mètres de dénivelé pour rejoindre la vallée et Saint-Lary-Soulan (km 97). La suite sera réservée aux spécialistes des cimes qui en auront gardé sous la pédale. Les deux difficultés de la fin d’étape, toutes classées en 1ère catégorie, pourraient faire des dégâts dans un peloton déjà bien élimé après plus de deux semaines de course. Le temps paraîtra bien long, sur les 10,7 km à 6,8 % du col de Val Louron-Azet (km 110), rugueux, irrégulier et sans doute propice aux premières banderilles. La descente sera très rapide jusqu’à Loudenvielle la verdoyante et son lac, avant d’en finir en direction de Peyragudes. A la différence de 2017, la montée sera plus longue, cette fois-ci sur 8 km à 7,8 %. Les trois derniers kilomètres seront les plus éprouvants, avec des passages à 16 % avant d’arriver sur l’altiport. Autant dire que le balai se fera attendre sur la ligne et qu’à la veille de la dernière étape des Pyrénées, on risque de voir les abandons se multiplier et les sprinteurs finir dans la pampa !
Autre gros grimpeur mais quand même au physique d’haltérophile, Gros Léon, qui passera sa journée à balayer les virages en descente à la recherche du gravillon perdu et à arroser quelques portions de chaussée en surchauffe.
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